Simplebits et Stopdesign ont lancé le débat en fixant la largeur de leur site respectif. L’argument avancé est la lisibilité du texte sur des écran disposant d’une résolution élevée.
Le débat
Tout est parti d’un constat: Internet Explorer (qui est le navigateur le plus répandu) ne supporte pas la propriété CSS max-width. Cette propriété permet de limiter la largeur d’une ligne sur des écrans à résolution élévée et éviter ainsi d’avoir des lignes de textes trop longue qui sont difficiles à lire. La solution choisie par les deux sites précités est de fixer cette longueur à une taille fixe, quelle que soit la résolution.
Beaucoup ont pris cette décision comme un retour en arrière, un régression vers des design figés imitant la mise en page papier: le risque d’un retour à la mise en page à l’aide de tableaux planerait-il au dessus du Web? Contrairement au Tao du design Web, l’auteur reprend un peu plus le contrôle de l’affichage sur le poste du client. Il est vrai que réaliser un design fluide qui conserve sa cohérence à des hautes résolutions n’est pas simple. Mais ce genre de considérations techniques ne devraient pas pour autant être limitative.
Une alternative?
L’idéal serait d’avoir une page qui puisse s’agrandir de manière proportionnelle, un peu comme le fait Opéra avec sa fonction Zoom. Le design conserve se cohérence même lorsqu’il s’agrandit (et je rappelle qu’un design en flash n’est pas une solution 😛 ). Pour arriver à ce résultat, l’utilisation de l’unité em ou ex peut être une piste. Définir la taille des bloc à l’aide d’une unité relative à la taille du texte fonctionne plutôt bien.
Et pour mes images alors?
Le problème vient alors des images: agrandies, elle présentent des irrégularités qui les rendent peu esthétiques. On pourrait alors se tourner vers des graphiques vectoriels comme SVG ou utiliser une des solutions proposées par Clagnut pour les bitmaps.
Bon on fait quoi finalement?
Ce que vous voulez! L’auteur d’un site est maître chez lui, il fait donc ce qui lui plait. Mais il ne faut pas oublier que les sites Web sont faits pour partager de l’information et que c’est le visiteur qui devrait avoir le mot de la fin. Pour ma part, je teste une feuille de style proportionelle et ce concept me plait bien: la taille est ajustable à souhait et le nombre de mots par ligne est constant.